La première fois que je suis allée à Al-Anon, c’était parce que j’étais désespérée. J’avais essayé toutes les solutions possibles pour guérir ma mère – en vain! Chaque soirée était une nouvelle bataille qui se soldait par la même défaite que la fois précédente. Toucher le bas-fond – ce sentiment ultime de désespoir – est ce qui m’a menée à Al-Anon.

Une fois dans le programme, j’ai réalisé là où je m’étais trompée : je ne trouvais pas de formule magique pour guérir ma mère parce qu’il n’y en avait pas! Au contraire, j’ai appris que j’avais mon propre rétablissement et je devais trouver ma propre voie et mes propres solutions. Cette prise de conscience m’a encouragée à persévérer dans Al-Anon, et depuis lors, je me suis engagée au sein de mon groupe. J’ai ce sentiment d’appartenance que je n’ai jamais ressenti auparavant. Rencontrer des personnes dans des situations aussi désespérées que la mienne et partager nos histoires continue de me donner de l’espoir quand celui-ci semble inexistant.

Par Leah G., Washington
Al-Anon face à l’alcoolisme 2019