Selon les recherches sur les médias sociaux, près de 3,5 milliards de personnes utilisent maintenant les médias sociaux et passent journellement en moyenne près de 2 heures et demie sur les réseaux sociaux. Avec des statistiques comme celles‑ci, il n’est pas surprenant que les médias sociaux soient la plateforme idéale pour transmettre le message d’aide et d’espoir d’Al‑Anon.

Mais avant de diffuser des gazouillis et d’afficher des messages, chacun devrait prendre en considération l’impact que cela pourrait avoir sur l’anonymat individuel, ainsi que sur Al‑Anon dans son ensemble. Comme vous pouvez l’imaginer, nous avons des membres aux deux extrémités du spectre. Certains sont particulièrement prudents, tandis que d’autres sont plus tolérants en ce qui a trait aux médias sociaux.

La sous‑section « La philosophie et les principes spirituels d’Al‑Anon pour le travail de communication avec le public » du « Condensé des politiques Al‑Anon et Alateen », à la page 120 du Manuel de Service Al‑Anon/Alateen 2022‑2025 (FP‑24/27) v2, stipule : « L’anonymat personnel est maintenu aux niveaux de la presse, de la radio, du cinéma, de la télévision et de l’Internet, ainsi que d’autres moyens de sensibiliser le public. » Alors, comment pouvons‑nous transmettre le message sur les médias sociaux tout en maintenant l’anonymat personnel? Tout simplement en ajoutant une mention « j’aime » ou en partageant le contenu du des pages du BSM d’Al‑Anon sans faire de commentaire sur notre appartenance à la fraternité Al‑Anon. Le simple fait d’ajouter une mention « J’aime » ou de partager le contenu des pages du BSM d’Al‑Anon n’est en soi pas une violation de l’anonymat. Les plateformes de médias sociaux étant un domaine public, n’importe qui, en dépit de son appartenance ou non à Al‑Anon, est libre d’aimer ou de partager le contenu de nos pages. Il y a un certain nombre de professionnels de la santé mentale et d’institutions qui, de façon régulière, engagent un dialogue sur nos pages.

Il est essentiel de ne pas mentionner son appartenance à Al‑Anon. Dévoiler son appartenance à Al‑Anon sur les médias sociaux pourrait donner l’impression que cette personne est comme un « porte‑parole » d’Al‑Anon et tous les commentaires que nous avons faits ou les photos que nous avons affichées dans le passé pourraient engager Al‑Anon dans la controverse. Nous devons garder à l’esprit que le maintien de notre anonymat contribue à la sauvegarde de notre programme.

Sélectionner les boutons « J’aime » et « Partager » ne présente aucun risque, mais nous devons nous abstenir de faire des commentaires exprimant que nous sommes des membres Al‑Anon reconnaissants… Gardez cela pour les réunions!