Al-Anon un jour à la fois
Ce livre nous suggère de vivre un jour à la fois ainsi que des moyens par lesquels nous pouvons trouver dans chaque jour un certain réconfort, la sérénité et un sentiment d’accomplissement.
Il recommande de ne pas ressasser les déceptions et les erreurs passées; il conçoit l’avenir simplement comme une suite de journées dont chacune nous offre une nouvelle occasion de progresser et de nous réaliser.
Aujourd’hui n’est qu’une parcelle du temps que nous pouvons contrôler et durant lequel il n’est pas nécessaire de nous laisser submerger par nos difficultés. Cette pensée libère notre coeur et notre esprit du poids du passé et de l’avenir.
La fraternité Al‑Anon englobe des gens de nombreux pays et ayant des coutumes et des croyances différentes. Ces messages quotidiens sont destinés à tous, peu importe leur genre de vie. Bien que le masculin soit souvent utilisé pour désigner la personne alcoolique et le féminin pour désigner un membre Al‑Anon, la plupart des groupes Al‑Anon sont composés d’hommes et de femmes.
L’astérisque (*) renvoie le lecteur à l’Appendice, en page 374, où sont indiqués les livres comportant des droits d’auteur dans lesquels des citations ont été extraites. Les citations provenant des Écritures judéo‑chrétiennes font référence aux livres de La Bible. Les citations non identifiées proviennent des membres de la fraternité Al‑Anon.
1 Janvier
Cette année est un livre aux pages blanches dans lequel j’écrirai le compte rendu de mes expériences et de ma croissance en vivant quotidiennement selon la philosophie Al‑Anon. Dépassé par le problème avec lequel je vivais, je me suis tourné vers Al‑Anon comme dernier recours. Je sais que je peux faire face à ce problème en appliquant tous les jours les principes Al‑Anon – à moi‑même, à mes pensées et à mes actes. Si je me laisse influencer par ce que dit et fait l’alcoolique, il y aura des taches et des salissures sur les pages de mon livre. C’est ce que j’essaierai d’éviter à tout prix.
Pensée du jour
Je ne peux vivre ma vie qu’un jour à la fois. Ma confusion et mon désespoir sont peut‑être si profonds que je devrai la vivre une heure à la fois, ou une minute à la fois, me rappelant sans cesse que je n’ai d’autorité sur nulle autre vie que la mienne. Je ne peux vivre ma vie qu’un jour à la fois. « Ma confusion et mon désespoir sont peut‑être si profonds que je devrai la vivre une heure à la fois, ou une minute à la fois, me rappelant sans cesse que je n’ai d’autorité sur nulle autre vie que la mienne. »