À mes débuts dans Al‑Anon, je pensais que la Septième Tradition sur l’autonomie financière ne traitait que des groupes individuels et des dons recueillis lorsque le panier est passé. J’ai compris depuis que la Septième Tradition s’applique bien au-delà du groupe. En fait, Al‑Anon Family Group Headquarters, Inc (AFG) applique également le principe d’autofinancement et n’accepte pas les contributions provenant de sources extérieures ou de personnes qui ne sont pas membres. Cela signifie qu’AFG, Inc., qu’on appelle aussi le Bureau des Services Mondiaux (BSM), compte sur les contributions des membres et sur la vente de la Documentation Approuvée par la Conférence (DAC) d’Al‑Anon comme ses seules sources de revenus.
Qu’est-ce que cela veut dire pour moi en tant que membre? Mon soutien réside dans la gratitude à l’œuvre pour ce qu’Al‑Anon m’a donné. En plus de soutenir le BSM avec mes contributions personnelles et celles de mon groupe, je peux acheter de la DAC auprès du BSM ou de mon Centre de Distribution de Documentation Al‑Anon. En outre, je peux veiller à ce qu’Al‑Anon conserve la propriété de ses droits d’auteur. Ces droits d’auteur sont compromis lorsque la DAC est publiée en ligne, notamment sur les plateformes de médias sociaux. Lorsque je vois des photos de pages de la DAC publiées sur les médias sociaux ou que j’entends des extraits de la DAC sur des vidéos ou des balados YouTube, je – et n’importe quel membre de cette fraternité mondiale – peux le signaler à la plateforme de média ou envoyer un courriel à WSOLegal@al-anon.org. Je le fais pour protéger le nom d’Al‑Anon et son matériel protégé par des droits d’auteur afin qu’Al‑Anon puisse continuer d’exister pour les générations futures.
Les droits d’auteur et les marques déposées d’Al‑Anon sont aussi à risque lorsque des sections de nos recueils de lectures quotidiennes, nos dépliants ou nos signets sont photocopiés pour être partagés avec d’autres membres ou les nouveaux venus. Avant de commencer à travailler au BSM, je ne savais pas qu’il s’agissait d’une violation de droits d’auteur.
De même, la responsabilité de protéger nos droits d’auteur s’étend au-delà des États-Unis. En ma qualité de spécialiste des affaires internationales et juridiques, je protège Al‑Anon en coopérant avec les structures de service situées dans des pays à l’extérieur de la structure de la Conférence des Services Mondiaux pour enregistrer les droits d’auteur et les marques déposées d’Al‑Anon dans chaque pays. De plus, en collaboration avec le Comité de coordination internationale, des autorisations sont accordées aux structures pour la traduction de la DAC dans la langue de chaque pays, protégeant ainsi les droits d’auteur d’Al‑Anon. Sans un processus régissant chaque pays, notre appellation Al‑Anon, nos droits d’auteur et nos marques déposées seraient en danger.
Selon le texte descriptif de la Quatrième Garantie du Manuel de Service Al‑Anon/Alateen 2022-2025 (FP-24/27) v2 : « Al‑Anon est prêt à donner ses connaissances et son expérience – tout, sauf le nom d’Al‑Anon lui-même… » (p. 224). Protéger le nom Al‑Anon s’inscrit parmi les aspects essentiels de l’autofinancement.
Par Anne P., spécialiste des affaires internationales et juridiques
The Forum, juillet 2023
Cet article peut être reproduit sur le site Web de votre corps de service ou dans votre bulletin de nouvelles en précisant : Permission accordée par la revue The Forum, Al‑Anon Family Group Headquarters, Inc., Virginia Beach, VA.