Lorsque je réfléchis à mes premiers jours vers le rétablissement, je réalise à quel point je suis reconnaissante envers Al-Anon. J’ai fait ce que beaucoup d’autres membres ont fait avec leur alcoolique – vider des bouteilles d’alcool, crier, hurler, pleurer et le supplier d’arrêter de boire. J’ai passé de nombreuses nuits blanches à me demander qui allait découvrir mes problèmes ou à craindre qu’il ne tue quelqu’un en conduisant en état d’ébriété. Je craignais d’aller faire des courses ou de voyager avec des amis, de crainte que quelque chose ne se produise pendant mon absence. J’essayais quotidiennement de le raisonner, mais en vain. Les mensonges qu’il racontait étaient blessants, et pourtant, il arrivait à me convaincre qu’il pouvait ou allait arrêter de boire : « Juste une dernière chance, s’il te plaît », suppliait-il.
Un jour, après plusieurs mois dans Al-Anon, j’étais assise sur mon porche et j’ai réalisé que je pouvais entendre les oiseaux chanter et les enfants rire. Pour la première fois de ma vie, j’ai ressenti de la sérénité et de la paix. J’ai finalement réalisé qu’il n’y avait rien que je puisse faire pour qu’il arrête de boire. Je suis bénie d’avoir Al-Anon dans ma vie, et je vais « persévérer ».
Par Mary S.
The Forum, novembre 2022
Cet article peut être reproduit sur le site Web de votre corps de service ou dans votre bulletin de nouvelles en précisant : Permission accordée par la revue The Forum, Al‑Anon Family Group Headquarters, Inc., Virginia Beach, VA.