J’avais des problèmes avec mon petit ami alcoolique. Je passais devant le bureau d’Al-Anon tous les jours pour aller au travail, et pourtant, je me disais : « Ces gens ne comprendront pas une relation homosexuelle. Pourquoi irais-je leur parler? »
Quand mon petit ami et moi avons rompu pour la première fois, j’ai finalement décidé de me rendre au bureau d’Al-Anon. Je ne leur ai pas raconté toute l’histoire et les références à Dieu me mettaient mal à l’aise, mais je me suis rendu compte que ces personnes en savaient bien plus sur l’alcoolisme que moi; elles pouvaient beaucoup m’apprendre. La beauté d’Al-Anon est qu’elles pouvaient également apprendre de moi.
J’ai assisté à cette réunion Al-Anon lors de la rupture finale avec mon petit ami, du décès de mes parents, des crises au travail et de ma décision de commencer une nouvelle carrière dans un autre pays. Mon groupe Al-Anon m’a aidé à retrouver la raison et maintenant, les membres de mon groupe et moi sommes amis pour la vie.
Par Timothy F., New York