Je me rappelle parfaitement ce brouillard épais que mon univers était devenu avant de découvrir ma première réunion Al-Anon. J’avais tout essayé pour faire face à la santé mentale de mon fils qui se dégradait, à ses notes scolaires qui chutaient et à sa dépendance à l’alcool et aux drogues. Mon inquiétude à son sujet, le fait de le surveiller, ou mes tentatives pour lui trouver de l’aide semblaient inefficaces. Bien au contraire, je sombrais de plus en plus dans le désespoir, la confusion, la culpabilité, le doute et la peur. Comment en étions-nous arrivés là?
À ma première réunion Al-Anon, je n’ai pas entendu grand-chose, mais je savais que j’étais avec des gens qui me comprenaient. C’était comme si j’étais enfin dans un endroit suffisamment sécuritaire pour me permettre d’admettre que la solitude, l’isolation, la souffrance et le chaos avaient pris le dessus dans ma vie. Ce jour-là, j’ai un peu partagé mon histoire avec le groupe et j’ai été vraiment soulagée de recevoir l’accueil et le soutien chaleureux de ce groupe de membres, de même que leur compréhension silencieuse. Ils m’ont encouragée à persévérer dans Al-Anon et m’ont confié que, si je continuais à revenir, j’allais finir par trouver moi-même les réponses aux questions que je me posais.
C’est exactement ce que j’ai fait! En assistant aux réunions de façon plus régulière, j’ai commencé à remarquer un sentiment grandissant d’espoir, d’acceptation, de gratitude et de foi en l’idée que je devais travailler sur mon propre rétablissement afin d’être en bonne santé pour moi-même et pour ma famille, tandis que nous faisons face aux défis et aux conséquences de la dépendance.
Grâce à Al-Anon, je continue de progresser. J’ai désormais les outils et le soutien dont j’ai besoin pour faire face à l’avenir, et je sais que tout ira bien.
Sharon A., Alberta