Le rétablissement dans nos relations avec les alcooliques –
un recueil de perspectives de notre cheminement commun (FP‑95)
Apprendre à vivre les Héritages
La série de questions introductives suivantes porte sur nos relations, et nous pouvons y répondre en appliquant les Trois Héritages : les Douze Étapes, les Douze Traditions et les Douze Concepts de Service d’Al‑Anon. Ces questions demandant « oui », « non » ou « peut-être » comme réponse peuvent éviter de « compliquer les choses », de sorte que si nous ne connaissons pas bien les Héritages, nous pouvons acquérir une compréhension préliminaire. Au fur et à mesure que nous nous familiarisons avec leur utilisation, nous pouvons nous servir d’autres ressources pour procéder à un examen plus approfondi de nous‑mêmes. Des livres comme Les Douze Étapes et les Douze Traditions d’Al‑Anon (FB‑8), Les voies du rétablissement (FB‑24) et Atteindre la liberté personnelle (FP‑92) peuvent s’avérer utiles. Avec le temps, il arrive que nous constations que les Étapes nous ont aidés à apprendre à nous aimer, que les Traditions nous ont aidés à apprendre à aimer les autres et que les Concepts nous ont aidés à apprendre à aimer le monde.
Comment les Douze Étapes s’appliquent à mes relations
Voici quelques questions à me poser sur mes relations, suggérées par les Douze Étapes d’Al‑Anon.
PREMIÈRE ÉTAPE
Nous avons admis que nous étions impuissants devant l’alcool– que notre vie était devenue incontrôlable.
- Ai‑je vraiment accepté le fait que je ne peux pas contrôler la consommation d’alcool d’une autre personne?
- Suis‑je en mesure de pousser cette acceptation un peu plus loin et à admettre mon impuissance devant tout le monde, excepté moi‑même?
- Est‑ce que je réalise que les alcooliques sont des personnes à part entière? Que les alcooliques ont des façons de réagir aux événements quotidiens qui sont différentes des miennes?
- Puis‑je me rendre compte que ma tentative de changer quelqu’un n’apporte que de la résistance sous forme d’hostilité ou de ressentiment caché? Si je m’en rends compte, puis‑je justifier mes critiques et ma condamnation des alcooliques?
- Ai‑je du ressentiment quand les autres refusent d’être et de faire ce que je veux?
- Puis‑je apprendre à arrêter d’essayer de changer l’alcoolique ou autrui?
Je me souviendrai de mon impuissance devant les autres, et du fait que je ne peux vivre que ma propre vie. M’améliorer est le seul moyen pour moi de trouver la paix et la sérénité. Je me souviendrai qu’un changement d’attitude peut atténuer nombre de mes difficultés.
Ces mots me font réfléchir. Je ne peux changer l’alcoolique. Je ne peux changer l’attitude d’un alcoolique, d’une personne sobre qui est dans ma famille. L’alcoolisme est un mal familial qui détruit nos relations. Je sens qu’une personne est irrespectueuse envers moi. Elle me critique. Impuissance. Revenir vers moi.