La première fois que j’ai entendu parler d’Al‑Anon était quand un psychiatre qui traitait l’alcoolique dans ma vie m’a rencontré pour la première fois. Il s’est présenté, puis il a pointé le doigt vers mon visage en disant : « Vous devriez allez à Al‑Anon ! »

J’étais en colère – absolument furieux ! Comment cet homme osait‑il me dire quoi faire ? Comment osait‑il m’imposer de telles choses ! Pourquoi avais‑je besoin d’aller à Al‑Anon ? Je ne buvais même pas d’alcool !

Le jour suivant, j’ai parlé à notre conseillère conjugale et je lui ai dit ce que cet homme qui aimait pointer du doigt m’avait dit. Sa réponse fut : « Vous n’êtes pas obligé d’aller à Al‑Anon si vous ne voulez pas y aller. » Plus tard, j’ai compris qu’aller à Al‑Anon était ma décision, non celle de quelqu’un d’autre…

Le jour suivant, j’étais à une réunion Al‑Anon. Je m’étais imaginé que j’allais être dans une salle de classe où on me donnerait des cahiers et des tests, et que j’aurais à répondre à des questions. Au lieu de cela, je me suis retrouvé dans une salle remplie de personnes qui avaient le même problème que moi : une personne alcoolique dans leur vie. Ces membres attentionnés m’ont accueilli, m’ont accepté, et m’ont assuré que j’étais au bon endroit. Je n’avais pas idée que le monde était plein de gens comme moi. Je n’étais plus seul ; grâce aux réunions et à la documentation Al‑Anon, j’ai trouvé des techniques de survie.

Donald C., Texas